dimanche 9 juin 2013

Les coccinelles de l'Etna

Un coup de google, et l'association L.A.V.E nous donne quelques explications sur la présence de coccinelles sur l'Etna :
La présence des coccinelles sur l’Etna, à une altitude comprise entre 1 800 et 2 800 mètres, est un phénomène que les randonneurs ont certainement déjà eu l’occasion d’observer. De fait, avec une population qui atteint son maximum du mois de juin au mois de février de l’année suivante, des dizaines d’individus qui appartiennent aux espèces « Cocinella septempunctata » et « Adalia bipunctata » se concentrent sous les pierres et dans les fissures de la lave. Les deux espèces, comme leurs noms l’indiquent, se distinguent respectivement par la présence de sept ou deux points noirs sur les élytres d’une belle couleur rouge.
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 La présence des coccinelles à haute altitude n’est pas exclusive de l’Etna. On les retrouve aussi sur de nombreuses montagnes des zones tempérées, et leur nombre est parfois si élevé qu’on peut les récolter pour les utiliser dans le cadre d’un plan de protection des arbres fruitiers.
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Les coccinelles, obéissant à un instinct encore mal défini, effectuent volontairement un vol migratoire en direction des points les plus hauts de leur habitat (hypsotaxis) ; ce qui arrive toujours au moment où, dans les plaines à l’atmosphère tiède, la population des pucerons, qui représente leur nourriture, se raréfie de façon drastique. Les coccinelles, après avoir déposé les oeufs sur les plantes agrumes, bien nourries et repues, migrent vers les hauteurs de l’Etna et passent là de longs mois dans un état de diapause, à l’abri de leurs prédateurs (araignées, oiseaux et rongeurs). Au début du printemps suivant, lorsque la population de pucerons se reconstitue, les coccinelles sortent peu à peu de leurs cachettes et, migrant dans le sens inverse, envahissent les lieux où la nourriture est abondante pour quelque temps.


Source pour l'article complet : http://www.lave-volcans.com/fiches_science_9.php
Crédits : L.A.V.E : L'Association Volcanologique Européenne

PS : il va falloir qu'on remonte pour compter le nombre de points noirs pour déterminer l'espèce ;-)

1 commentaire:

  1. Merci Michel pour cette précision zoologique et etnaienne. Alain depuis Roissy.

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